Réduction du taux de faillite des entreprises au Cameroun
Entreprendre est une voie possible pour gérer son temps soi-même en devenant son propre patron, pour devenir riche et également une autre voie pour réaliser son insertion professionnelle. Entreprendre nécessite des aptitudes spécifiques qu’il ne faut pas sous-estimer. On retrouvera ainsi chez les entrepreneurs, des traits de comportements comme : énergie et dynamisme, confiance en soi et détermination, leadership ; capacité à se projeter dans l’avenir et aptitude à surmonter les difficultés, mesure dans la prise de risque.
Dans l’optique d’aider l’aspirant à l’entrepreneuriat à connaître ses traits, de nombreux sites Internet l’aident à s’auto-évaluer en mettant à sa disposition des tests, des questionnaires et autres types d’exercices d’évaluation. Par ailleurs, il existe un grand nombre d’écoles universitaires offrant un programme de formation en entrepreneuriat, un nombre sans cesse croissant de programmes gratuits de formation en ligne des micro-entrepreneurs ; de surcroit plusieurs séminaires de formation sont organisés annuellement dans le monde en faveur des entrepreneurs.
Pourtant, malgré l’existence et l’accessibilité de tout cet arsenal, la faillite des entreprises reste une réalité sur laquelle il faudrait se pencher. Quelques faits le démontrent, par exemple au mois de Mars 2012 en Belgique, 966 entreprises au total ont été déclarées en faillite (source : SPF Economie – Direction Générale Statistiques). En France, en cumul sur les douze derniers mois à fin août 2010, le nombre de défaillance a atteint 63 730, soit un niveau équivalent à celui de la même période à fin août 2009 (63 733) (source : latribune.fr avec Reuters – 22/09/2010). Au Cameroun, plus de 60% des entreprises tombent en faillite avant la 5ème année d’activités (source : http://www.djobeyconsultingcorporation.com).
A la lecture de ces données, l’on est tenté de se poser les questions suivantes : Pourquoi les entreprises font-elle faillite ? Est-ce parce qu’elles n’anticipent pas sur les difficultés financières ? Est-ce parce qu’elles n’ont pas assez de ressources financières ? Ou encore parce que l’étude de faisabilité de leur projet n’a pas été minutieuse ?
Quoi qu’il en soit, c’est au vu des résultats de l’étude de faisabilité du projet d’entreprise que l’entrepreneur décide de se lancer et de déterminer des partenaires pour l’accompagner. Dans ce cas, comment l’entrepreneur devrait s’y prendre afin d’assurer des résultats positifs, performants et durables pour son projet d’entreprise ? Telle est la question qui sera traitée à travers les activités de formation et de conférence organisées par la Jeune Chambre Internationale Cameroun, en prélude à sa Convention Nationale prévue du 04 au 05 Octobre 2013.